Épisode 3 : le marathon du financement

Ou comment j'ai cru que la boutique allait me filer sous le nez...

Dans la dernière newsletter, je te racontais le charmant concours de circonstances qui m'a permis de trouver la boutique de mes rêves... Aujourd'hui, je te raconte les étapes qui m'ont permis d'obtenir les clés du 8 rue Charlot (spoiler : récit digne d'un drama coréen).

Le jeu du chat et à la souris

Le lendemain de la visite, j'ai passé la journée à finaliser une présentation pour les propriétaires du local. J'y présentais la marque, ses faits d'armes (hello Natalie Portman!) et ses perspectives de croissance grâce à la boutique. Une dernière modif apportée au business plan et je cliquais sur "envoyer" le coeur battant.

En parallèle, j'appelais les banques du quartier pour caler des premiers rdv. L'objectif : obtenir un financement pour transformer la citrouille en carrosse et se donner de la marge de manoeuvre pour embaucher un.e employé.e pour la boutique (entre autres). Je rencontre une conseillère très emballée par le projet qui nous envoie une offre le lendemain de notre rdv.

En parallèle, je reçois un appel de l'agent immobilier : notre dossier est retenu ! Je n'en crois pas mes oreilles !! On reçoit un projet de bail - que l'on négocie bien sûr. Commence un jeu de chat et à la souris... La banque a besoin de nos comptes finalisés et du bail signé pour valider notre prêt et l'agent immobilier a besoin d'une garantie financière certifiée par la banque, disponible une fois le prêt validé, pour nous faire signer le bail... Une course contre la montre commence...

Comment la boutique a failli me passer sous le nez

Les vacances de Noël pointent le bout de leur nez, mettant en pause tous les process enclenchés... Je prends mon mal en patience. Car de la patience, oui, je vais en avoir besoin. Et du sang froid !

Le texte du contrat de bail est validé, on n'attend plus que le prêt qui met un temps fou à arriver. Au fil du temps, je me rends compte que des choses qui semblaient validées ne le sont plus (comme le montant de mon prêt ou bien mon taux d'intérêt...) au point que notre agent immobilier (dans son rôle) nous mette le couteau sous la gorge. On signe jeudi sinon j'accorde la boutique à un autre dossier... Je décide alors de prendre un risque : signer le bail sans mon prêt... Que j'obtiens une semaine plus tard, alleluia !

À ce moment là, nous avons quasiment validé les plans de la boutique avec mon architecte. Et va s'enclencher un nouveau compte à rebours : finaliser les travaux dans les temps pour profiter de la fashion week et surtout commencer à recevoir des clients pour avoir de quoi payer le loyer...

Souvenirs, souvenirs : signature du bail avec Philippe et ensuite signature du prêt en solo !

Dans la prochaine newsletter, je t'en dis plus sur la direction artistique que j'ai choisie pour la boutique !