#9 | LUMI HACHIYA : co-fondatrice de la pâtisserie RAYONNANCE
Bienvenue dans POING FORT, le podcast qui te donnera les armes de la confiance en soi. Dans cette première saison, 10 invités font tomber le masque pour nous parler en toute franchise des échecs et des doutes qu’elles ont dû surmonter pour aller au bout de leurs ambitions.
N'écoute pas cet épisode le ventre vide ! Aujourd'hui, je suis ravie de te présenter la pétillante cofondatrice de la pâtisserie Rayonnance, j’ai nommé Lumi Hachiya.
Après une enfance entre Etats-Unis et Japon, Lumi se lance dans des études d’interprète à Paris mais la passion la rattrape grâce à un job étudiant chez Hélène Darroze, cheffe française doublement étoilée.
Elle fait un Master à l’ESSEC et devient responsable du restaurant étoilé Pages, où elle rencontre Yuki, sa future associée, puis du 116, le restaurant mitoyen. De leur amitié naît la pâtisserie Rayonnance, quelques années et un covid plus tard.
Autant de questions auxquelles va tâcher de répondre mon invitée !
BAGUE D'OREILLE TRIPLE LOOP - BAGUE D'OREILLE KIRA
MARGAUX : Qu'est-ce que tu voulais faire quand tu étais petite ?
LUMI : Quand t'es petite, tu veux devenir astronaute, pirate, pilote d'avion, que sais-je. Moi, mes rêves étaient toujours autour de la "food". Mon premier métier de rêve était vendeuse de glace. Je n'ai pas trop dévié de ma trajectoire aujourd'hui. Mon deuxième rêve, assez niche au final, c'est que je voulais avoir un concept-store de raisins.
MARGAUX : Où est-ce que tu as grandi ?
LUMI : Je suis née au Japon, j'y ai grandi jusqu'à mes 5 ans. Ensuite, nous sommes installés aux Etats-Unis, dans les banlieues de Washington DC jusqu'à mes 10 ans. Puis, nous sommes retournés au Japon avec mes parents, je parlais à peine japonais donc j'ai fait beaucoup d'efforts pour rattraper.
MARGAUX : Qu'est ce qui vous a poussé à travailler ensemble avec Yuki ? Quel est le secret d'une bonne association pour vous ?
LUMI : J'ai demandé à Yuki de faire un dessert pour mon anniversaire et notre association a commencé là. Elle m’a fait un "Parfait", "kisaten" en japonais, c’est une coupe glacée avec de la crème, des gelées, des fruits frais et chaque bouchée à une texture, une saveur différente. Là je me suis dit : je pense qu'on peut faire quelque chose.
Pour nous, le secret, c'est d'être complémentaire, on a des personnalités vraiment opposées. Mais on a la même éthique de travail, on a les mêmes idées, pas forcément de la même façon, mais on pense pareil.
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MARGAUX : Peux-tu nous raconter ton expérience chez Pages, restaurant 1 étoile au guide Michelin ?
LUMI : J'ai été d'abord responsable de l'équipe en salle puis de l'équipe en cuisine. C'est là où j'ai rencontré Yuki. Ensuite, on a ouvert le 116, le restaurant mitoyen. J'ai vu toutes les phases de l'ouverture : l'achat de fonds de commerce ensuite l'achat de mobilier, les travaux, la conception du menu, la conception de la carte, le calcul des prix, la recherche des fournisseurs, etc. Ça m'a beaucoup aidé à monter mon projet.
C'était un peu compliqué parce que je n'étais pas un très bon manager mais j'ai appris beaucoup de choses sur moi-même et sur comment communiquer avec ton équipe. Je me suis dit "je reprends toutes les erreurs que j'ai fait dans le passé et je vais essayer de les rectifier".
Pour être un bon manager, il faut faire attention à la manière de faire un feedback, il faut célébrer et aussi d'encourager ton équipe. C'est important de booster la confiance en eux-mêmes. Quand il y a des choses qui ne vont pas, c'est aussi important de le dire et de recadrer.
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