Article: S02E02 | De la soie au cinéma : Lola Pacchioni, DG de Master Movies

S02E02 | De la soie au cinéma : Lola Pacchioni, DG de Master Movies
Bienvenue dans la 2e saison épisode 2 de POING FORT, le podcast qui te donne les armes de la confiance en toi.
Pour ce deuxième épisode, enregistré en direct, Lola Pacchioni s'essaie à l'exercice du podcast à mon micro. Notre rencontre, il y a quelques années lors d'un pop-up, a marqué le début d'une belle amitié entrepreneuriale. Cet épisode est l'occasion pour nous de faire le point sur nos parcours respectifs, car l'entrepreneuriat est loin d'être un chemin tranquille.
Aujourd'hui, Lola est à la tête de la boîte de production cinématographique familiale, Master Movies. Sa passion pour le cinéma remonte à son plus jeune âge, elle fait ses études dans le cinéma et commence sa vie professionnelle dans ce milieu. Elle fait face à une réalité qui ébranla sa confiance en elle et lui fait douter de son envie de faire carrière dans le milieu. Lola cherche alors à se retrouver, et fonde IKA, sa propre marque de prêt-à-porter colorée et pleine d’émotion, à son image. Lorsqu'il est devenu difficile de jongler entre les deux activités, Lola a choisi de se consacrer pleinement au cinéma.
Accompagnée par une famille exemplaire avec des parents entrepreneurs à succès [NDRL : fondateurs de Puressentiel], Lola déborde d'énergie dans ses projets et considère les "échecs" comme des opportunités d'explorer de nouvelles voies. Elle aborde son parcours avec une philosophie saine, faisant preuve d'une confiance en elle qu'elle puise dans sa capacité à prendre du recul.
Comment Lola réussit-elle à passer d'un projet à un autre ?
Lier travail, passion et plaisir, c'est possible ?
Comment Lola a-t-elle su faire face au syndrome de l'imposteur ?
J’espère que ce nouvel épisode te plaira !
MARGAUX : Quand tu étais petite, tu savais ce que tu avais envie de faire plus tard ? Est-ce que tu avais un modèle ?
LOLA : J'ai mis du temps à trouver ce que je voulais faire. Mais mon vrai fil rouge de passion, c'était le théâtre. J'ai commencé très jeune. J'ai voulu être actrice. Après, je suis super flemmarde, je me suis dit que ça allait être compliqué puis j'ai arrêté très vite dans mon élan. Mais c'était vraiment ma passion.
Je pense que mon modèle a toujours été mes parents, dont j'ai toujours été très proche. C'est eux qui m'ont donné l'envie d'être entrepreneur. Ma mère a plusieurs associations et mon père est un très bon businessman. Ils sont très optimistes, qui pensent boulot/plaisir et qui ont une capacité de passer d'une épreuve à une autre en disant "Ok, ça ne marche pas, mais ce n'est pas grave, parce que si ça ne marche pas, ça veut dire qu'il y a autre chose qui va marcher".
MARGAUX : Est-ce que tu dirais qu'il y a un projet qui t'a redonné goût au cinéma et qui a fait que finalement tu es retourné à la production ?
LOLA : En fait, si je suis revenue chez Master Movies, c’est pas pour un projet précis, c’est plus une question de personnalité, de confiance. Avec le temps, j’ai appris à m’affirmer. Je me souviens au début, quand je partais seule avec ma petite valise, à visiter des usines dans le nord de la France… tu te prends des portes, on te dit non, mais ça te rend plus forte. À force d’être confrontée aux refus, tu t’endurcis. Cette prise de confiance m’a permis de vraiment savoir ce que j’aime, ce que je veux faire. Et j’ai enfin moins ce syndrome de l’imposteur, même si, bon, il est toujours là un peu.
MARGAUX : Comment tu fais pour jongler entre ta vie de femme entrepreneure qui n'arrête jamais et de maman qui est aussi un boulot à plein temps ?
LOLA : Franchement, c'est vrai que c'est le plus dur à gérer. Avec les réseaux sociaux, tu vois tellement de conseils, des parents qui semblent parfaits, et tu te mets à culpabiliser de manquer certains moments avec ton enfant. Quand je dois partir dix jours à Cannes ou assister à tel dîner, c'est pas juste un truc de l’entrepreneuriat, c’est le fait que ce soit MA boîte, ça te pousse à tout donner… mais du coup, tu te demandes si tu passes pas à côté de moments précieux. Dernièrement, j’ai pris un peu de recul avec Instagram, parce que j’avais besoin de ne plus voir ces conseils qui te font te sentir moins présente.
Mais bon, mon fils est assez cool par rapport à tout ça, donc ça aide à déculpabiliser ! Finalement, je me dis que si je suis bien dans ce que je fais, ça le rendra heureux aussi. Et puis, être maman, ça m’a aussi donné encore plus envie de réussir, de faire quelque chose de fort, dont il pourrait être fier un jour. C’est devenu un vrai moteur dans ma vie pro et perso.
MARGAUX : Qu'est ce que tu aimes chez ŌKAN ?
LOLA : Ce que j'aime chez ŌKAN, c'est que les bijoux permettent de rester en retrait tout en dégageant une force discrète. ŌKAN, c'est ça : des armures du quotidien qui te protègent, qui t'accompagnent et te donnent les armes nécessaires.
Là, tu vois, je les porte depuis tout à l'heure, et je me sens comme une 'strong girl'. C'est cette force intérieure, cette puissance que les bijoux d'ŌKAN aident à révéler.
Découvre l'épisode de Lola !
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