Episode 1 : La décision de se lancer

Ou comment j'ai réalisé que je pouvais réaliser mon rêve : ouvrir une boutique pour ŌKAN ! 

La compte à rebours a commencé ! D'ici l'ouverture de la boutique, prévue en juin, je t'invite à me suivre dans les coulisses de l'ouverture...

Oser demander de l'aide

Fin 2023, je sens que je patine et que j'ai besoin d'aide pour grandir. Même si mon compagnon est associé à l'aventure, je suis seule dans l'opérationnel et je me sens souvent démunie pour trouver des solutions.

Je décide de me lancer dans deux projets en simultané : intégrer l'incubateur de France Éclat nouvellement créé : "Émergence" et dans l'hypothèse où ça ne fonctionne pas, créer mon board consultatif - un groupe de sages bénévoles.

Le dossier est envoyé, je suis prise pour les oraux, je pitche puis j'apprends que je suis prise ! En parallèle, mon board est aussi constitué... Me voilà avec deux cercles de mentors pour avancer ! 

Se confronter à ses peurs

Rapidement, je me rends compte que je pilote ma marque de manière instinctive et que je fais l'autruche fasse à la finance. Or, c'est ce point qui me bloque pour arriver à me projeter sereinement. On crée un business plan mais tout me semble encore très peu concret...

Jusqu'au moment où fait surface mon rêve de toujours : ouvrir une boutique pour ŌKAN. 

Un lieu de rencontre où je pourrais accueillir mes clientes sans contrainte d'horaires restreints, un lieu où je pourrai aussi établir mes quartiers afin de mieux séparer vie pro et vie privée. Les chiffres prennent subitement une réalité très concrète et tout s'emboîte dans ma tête. Je comprends vite l'intérêt de mieux maîtriser mon plan de trésorerie ou l'intérêt d'un business plan... Et surprise, j'ai construit une marque solide qui peut aujourd'hui prétendre à ce rêve ultime !  

À la conquête de Paris - ou presque ! 

Je me mets en quête de trouver un local. Le choix du marais s'impose à moi. Un quartier vivant, fréquenté par les amoureux de l'art et de la mode, et touristique de surcroit... Un quartier dont je connais les moindres recoins, les bons spots et les rues passantes...

Je m'inscris sur des sites pros, je commence les repérages et les visites. Je me fais une liste de questions à poser, je pense droit au bail et loyer. Même si j'ai les chakras grand ouvert (j'ai même visité une poissonnerie et une serrurerie! - photos ci-dessous), les premières tentatives sont des échecs. Trop grand, bureau en sous-sol, trop de travaux , etc je commence à douter de mon projet.

J'appelle deux amis entrepreneurs qui me tiennent deux discours opposés : Jonathan de RSVP me conseille d'investir d'abord dans des bureaux ou dans un local sur cour, Charlotte de Linnealund me dit qu'ouvrir sa boutique a été un "game changer". Contre bonne fortune bon coeur, j'élargis mes critères de recherche aux bureaux ou espaces sur cour, mais rien ne me fait vibrer...

Jusqu'à la rencontre avec le 8 rue Charlot ! Prochain épisode : comment j'ai découvert la boutique !