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Article: JULIA DAKA : ARCHITECTE, DESIGNER, MANNEQUIN, PHILANTHROPE, CONSULTANT & CURATRICE

JULIA DAKA : ARCHITECTE, DESIGNER, MANNEQUIN, PHILANTHROPE, CONSULTANT & CURATRICE
LE CERCLE ŌKAN

JULIA DAKA : ARCHITECTE, DESIGNER, MANNEQUIN, PHILANTHROPE, CONSULTANT & CURATRICE

Bienvenue dans le Cercle des Créatrices Inspirées où je vais à la rencontre de femmes solaires pour discuter créativité, art, confiance en soi et entrepreneuriat. 

Margaux : C'est au studio que j'ai eu la chance de découvrir Julia Daka et j'ai tout de suite été impressionnée par son parcours et par sa force ! Suite à notre échange, j'ai eu envie de mettre en avant son histoire que j'ai trouvé tellement inspirante. Élevée par sa grand mère dans un bidonville de La Réunion, sa vie bascule lorsque sa professeure d'art plastique lui offre un livre d'architecture. Repérée ensuite par une photographe russe elle fait le tour du monde en tant que mannequin et finit par s'installer à Paris où elle décide de se concentrer sur son métier d'architecte. 

J'espère que cette rencontre avec Julia vous inspirera vous aussi à sortir de votre zone de confort et à démultiplier votre champ des possibles !

 

Julia Daka est la nouvelle invitée du cercle ŌKAN STUDIO

SCULPTURE D'OREILLE ITO, BAGUE ITO 7 ANNEAUX, BAGUE DE POING ITO ET MANCHETTE 5 ANNEAUX ITO
 

Margaux : Peux-tu te présenter ?

Je m'appelle Julia Daka, je suis architecte, designer, mannequin et aussi philanthrope et curatrice en plus d'être creative consultant. 

 

Margaux : Comment en es-tu arrivée là ? Quel est ton parcours ?

Je suis née à Mayotte mais j'ai grandi à la Réunion. J'ai fait un an de césure et c'est à ce moment là que je me suis fait repérer par une photographe russe. Ça m'a permis de faire le tour du monde et de commencer à travailler en tant que modèle. J'ai arrêté au bout de deux, trois ans pour continuer à me concentrer sur mon métier d'architecte.

J'avais treize ans quand une de mes professeures, Mme Corbière, m'a invitée avec certains des élèves de ma classe à participer à un stage de peinture. Elle nous a exposé plusieurs oeuvres et artistes célèbres et nous a demandé de choisir celle qui nous inspirait le plus. J'ai choisi le "Crâne de chèvre bouteille et bougie" de Picasso. Elle m'a ensuite offert un bouquin sur les architectes du XXᵉ siècle et du Bauhaus. Et je suis immédiatement tombée amoureuse. C'est ce livre, et cette professeure d'arts appliqués qui a su déceler un talent artistique chez moi, qui m'a permis d'être qui je suis aujourd'hui.

 

Maquette d'un bâtiment de Tadao Ando

 

Margaux : Parle-moi d'un projet dont tu es particulièrement fière.

J'ai une association : Sadaka qui donne accès à l'éducation aux enfants à travers l'art contemporain. Il y a tout type d'art : de la peinture, de la sculpture, de l'architecture, de la scénarisation... L'idée c'est vraiment de transmettre tout ce que j'ai appris par mes expériences et les rencontres que j'ai pu faire et de le partager avec ma communauté.

 

 

Margaux : Dirais-tu que tu as confiance en toi ?

Oui, j'ai confiance en moi. Le mannequinat y est pour beaucoup. Les rencontres et ma force de caractère aussi. En revanche, il m'arrive de ressentir le syndrome de l'imposteur dans mon travail. 

Julia Daka porte les sculpture d'oreille ITO et le piercing double NAMI

 

Margaux : Qu’est-ce qui te fait peur dans la vie ?

Je n'ai peur de rien. Certains diront que c'est de la chance. Je pense que c'est juste une prédisposition que j'ai depuis petite. C'est un choix que d'avoir peur. Jusqu'à maintenant, j'ai préféré toujours plonger tête la première. La peur ne fait pas partie de mon vocabulaire, je considère plutôt ce sentiment comme de l'adrénaline.  

 

Julia Daka porte la bague de poing ITO

 

Margaux : Parle-moi de ce moment où tu es sortie de ta zone de confort.

Tous les jours, je sors de ma zone de confort ! Mais quand j'ai réalisé l'exposition pour Sadaka, c'est la première fois de ma vie que j'ai ressenti du stress. Ce n'est pas tant pour moi que je le fais ou pour les artistes. C'est surtout pour les centaines d'enfants avec qui on a travaillé à Mayotte. Ce qui fait peur, c'est de les décevoir. Ma zone de confort a été détruite en deux secondes. J'espère que vous avez les épaules solides, car il en faut pour monter des expos !

Julia DAKA et ses sculptures à porter ŌKAN STUDIO

MANCHETTE ITO 5 ANNEAUX, BAGUE ITO 7 ANNEAUX ET BAGUE NAMI 3 ANNEAUX

 

 Découvrez l'interview de Julia

 

 

Crédits photos :

Photos et vidéo : Jeanne Perrotte 

Montage : Emma Binois

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